Extrait légèrement adapté de la copie de Constance
« Dès l’incipit du roman, la lecture suit le point de vue du personnage principal, Étienne Lantier.
L’utilisation du discours indirect libre à la ligne 26 nous montre que le texte est écrit d’un point de vue interne, ainsi est créée une sorte de découverte parallèle : le lecteur découvre le décor de l’histoire, l’ambiance, en même temps qu’Etienne.
On retrouve un certain nombre de verbes liés à la vision : « il ne voyait” (l.3), « aveuglant” (l.6), “ il aperçut”(l. 13) “tout disparut (l. 16). Cependant la vision est seulement relative au personnage, on est donc placé à la même hauteur que le personnage. On voit ce qu’il voit, on découvre ce qu’il découvre en même temps que lui. On se demande également ce qu’ils se demande, on imagine, on ressent ce qu’il ressent.
Sa perception des choses n’est pas forcément ce que sont les choses en réalité, sa perception peut-être exagérée. Ainsi on ressent le froid de l’atmosphère qui paraît très intense Notamment par la comparaison à la mer faite dans le premier paragraphe puisque les rafales larges y sont “comme une mer glacée”. Cette sensation de froid n’est relative qu’à Étienne « grelottant » (l.7), à l’image de sa vision.
D’ailleurs sa vision crée des images, toujours subjectives et relatives à Étienne Lantier. »