Telle la goutte de lave qui provoqua l’éruption du volcan qui détruisit Pompéi, telle est ma sœur à l’égard de la maison si quelqu’un mange le dernier Kinder Bueno à sa place.
Robin V.
Comme un ours trahi par le temps qui passe de l’hiver au printemps en l’espace d’un instant sans que l’ours soit au courant – privé en un instant de son repos, le mammifère abandonné par Thémis ne peut combattre le temps et ainsi, seul sous le ciel il ressent un sentiment de haine -, tels étaient les hellénistes de terminale lorsque la réforme leur enleva les 3 points de moyenne durement gagnés.
Jean Fontaine et Pierrick Surimi
Comme le vent qui danse à travers les branches, caressant le feuillage de son souffle argenté et laissant chuter les quelques baies au sol, ainsi s’écoula l’heure bleue, l’aube s’installant et dominant le crépuscule.
L. N et C. R.
Ni ce cri ardent provenant de ce faucon aux couleurs fades que seul Echo écoute dans cette vallée, ni le craquement de ce mystérieux ancêtre résonnant dans cette forêt sourde, ni même le bruit d’une pierre sautant dans les profondeurs, rien ne fut semblable à toi, ma chère mère récemment sans pareil, criant ta solitude derrière cette porte fermée à clés par… nul autre que toi !
Océane T.
Aussi rapide qu’une étincelle qui s’embrase pour former une flamme qui brûle et dessine peu à peu une forêt toute entière, ne laissant derrière elle que cendres et bois carbonisés, telle était la colère d’un supporter à la vue du score final du match de son équipe favorite.
Julie O.
De même que la biche traquée par le chasseur et qui s’enfuit pour échapper aux traits mortels, le sabot frappant le sol, le cœur battant d’un rythme effréné, l’œil affolé et l’oreille frémissant, je me précipite pour ne pas rater le bus 13 lorsque je l’aperçois au bout de ma rue.
Arthur
Tel Hermès le messager des dieux qui du haut des cieux percevant toute intrusion au loin renseigne ses compagnons, le guetteur crie le « arha » pour alerter le réseau de l’arrivée des poulets.
Yanis, Vétène,Jules et Manil
Telle une araignée qui passe des journées entières sur sa toile lorsqu’elle est finalement détruite par un plumeau distrait, telles les abeilles dépitées par un ours qui a brisé leur ruche pour pouvoir manger leur miel, tel est mon sentiment lorsque je retrouve mon vêtement préféré déchiré par mon chat, ce prédateur sans scrupule.
Et tel le silence avant la brutale avalanche de poudreuse meurtrière, telles étaient ses journées dans son village composé de seniors.
Rosalie