Interro voc dernière

  1. Je dis que cette chose se met en colère ou tourne l’échelle. Toute raison identique est laissée.

    1. Je dis 2 que cette 3 chose 4. se met en colère 5. ou 6. tourne 7. l’échelle. 8. Toute 9. raison 10. est laissée.

Traduction en latin : 1. _                        2. _                                     3. _                               _

  1. _          5. _                           _ 6. _                     7.

8                                        9.                                 10. _                           _

Écrivez les formes primitives des mots suivants :

  1. Dire :
  2. ce, cette, ce :
  3. chose (nom, gén, genre) :
  4. se mettre en colère : (1pst sg, 2pst sg, inf pst, 1pft sg, supin)
  5. ou :
  6. tourner(1pst sg, 2pst sg, inf pst, 1pft sg, supin) :
  7. échelle (nom, gén, genre) :
  8. tout + toute, tout (nom sg m, f, n)
  9. raison (nom, gén, genre) :
  10. laisser (1pst sg, 2pst sg, inf pst, 1pft sg, supin) :

O tempora ! O mores !

Rappelez vous de cette phrase rencontrée dans la première catilinaire.

Comment la traduire ?

Parcourez en diagonale le dossier suivant :

http://lettres.ac-orleans-tours.fr/fileadmin/user_upload/lettres/Cours_de_latin_Tle/3.10_Dossier_O_temps_o_moeurs.pdf

  1. Combien de fois Cicéron a-t-il prononcé cette phrase et dans quels contextes ?
  2. Donnez le nom de 3 textes ultérieurs d’auteurs classiques qui reprennent cette phrase.
  3. Donnez le nom de trois références culturelles dans la culture populaire.
  4. Pourquoi cette postérité selon vous ?

Accompagnement traduction élaborée des Catilinaires

LES CATILINAIRES DE CICÉRON

INTRODUCTION (Nathalie Blanc)

En 63 av. J.-C., Cicéron, alors consul à Rome, prononce quatre discours contre Lucius Sergius Catilina, présumé chef d’une conjuration contre la République romaine.
Ces quatre discours correspondent aux quatre étapes de cette conjuration, depuis les préparatifs dont Cicéron a eu vent, jusqu’à sa répression.

Catilina, aventurier sans scrupules, avait gravi rapidement les premiers échelons du cursus honorum et était devenu en 67 propréteur1 en Afrique. Rayé des listes électorales consulaires en 66 pour malversation2, il monte une première conjuration visant à massacrer les consuls élus. Ayant échoué dans ce complot et deux autres fois aux élections consulaires, il prépare des incendies à Rome, de nouveaux massacres, ainsi que l’assassinat de Cicéron alors consul.

Dans la nuit du 6 au 7 novembre, Catilina a réuni ses complices chez un des conjurés pour les convaincre de lancer l’insurrection comploter contre Cicéron et plus largement contre Rome. Au point du jour, des assassins se présentent chez Cicéron, mais un informateur a prévenu le consul qui échappe à l’assassinat. Par mesure de sécurité, il convoque le sénat dans un lieu bien inhabituel, le temple de Jupiter Stator, pour le lendemain, le 8 novembre. Catilina s’y rend et quand il entre, tous s’écartent de lui. Cicéron prononce alors son discours contre Catilina afin de le démasquer et de le pousser à quitter Rome.

Le 9, Catilina parti, Cicéron lance sa deuxième catilinaire au Forum, afin d’expliquer sa stratégie : prendre Catilina et les siens en flagrant délit de conspiration. Après avoir pu rassembler des preuves irréfutables de la conjuration et fait arrêter des complices de Catilina, il en rend compte dans la troisième catilinaire. Enfin, le 5 décembre, il prononce la quatrième catilinaire devant le Sénat, cette fois au sujet des peines à appliquer aux accusés. Catilina meurt le 5 janvier 62 av. J.-C, sur le champ de bataille de Pistoia.

Le terme catilinaire, en français, est employé pour désigner un discours véhément contre quelqu’un, une satire très vive, en référence aux harangues du même nom prononcées par Cicéron contre Catilina.

L’extrait que nous allons étudier fait partie de l’exorde du discours de Cicéron, c’est à dire son commencement.

Tout discours suivait une structure (dispositio) qui comprenait cinq étapes successives :

  1. exordium : introduction
    2. narratio : exposition des faits
    3. probatio / confirmatio : preuves, argumentation
    4. refutatio : réfutation, « contre-attaque »
    5. peroratio : péroraison ou conclusion

1 Magistrat auquel on confiait le gouvenement d’une province, territoire conquis et adminsitré par les Romains en dehors de l’Italie.

2 Détournement d’argent, de fonds, commis par un employé dans l’exercice de sa charge, de ses fonctions.

Les Catilinaires chromato pas rama