La voici en pdf. Version plus fiable mais complémentaire du chromatorama.
Archives de catégorie : Plaute
Commentaire texte Plaute
Pour l’introduction, se reporter au doc. « Alii, Lyde, nunc sunt mores » : Auteur, œuvre, passage.
On s’interrogera dans ce commentaire sur la décadence de l’éducation décrite par Ludus. On s’intéressera dans un premier temps à ce contraste brutal entre éducation ancienne et moderne pour relativiser ensuite le réalisme de ce tableau.
I Rien ne va plus
Ludus interpelle tout d’abord ce père de famille pour lui rappeler comment était l’éducation avant, le père souligne le changement puis Ludus dresse l’opposition passé présent et généralise le propos en représentant une scène typique. Cette structure est très visible de manière formelle, c’est ce que nous verrons avant d’examiner les caractéristiques des 2 éducations opposées, celle d’olim et celle de nunc.
Le I en image
Le I en html
Mais cette opposition décrite en termes si vigoureux peut-elle être considéré comme un document historique ? Nous sommes ici dans une pièce de théâtre et plus particulièrement dans une comédie… mais alors, ce serait pour de rire ?
Le II en html
Le II en image
Conclusion : une fois rappelées les 2 parties on peut proposer diverses ouvertures :
- Vérité historique et vérité anthropologique : Lorsqu’on lit ce passage, on est d’abord troublé par l’écho contemporain qu’il renvoie aux violences scolaires contemporaines rapportées par les faits divers. Pour autant, il est probable que cette scène fût d’autant plus comique qu’elle était totalement improbable, un peu comme les femmes dans l’assemblée chez Aristophane. Cela interroge cependant une vérité anthropologique, celle qui consiste à considérer qu’avant c’était toujours mieux qu’aujourd’hui.
- Pourquoi on pense toujours que c’était mieux avant ? Les études sur le phénomène psychique de l’oubli des éléments négatifs
- Les vieux contre les jeunes, un motif comique permanent : les pères dans « Qu’est-ce qu’on a fait au bon dieu », etc.
- A quoi sert le théâtre ? : D’un point de vue plus littéraire on peut aussi s’interroger sur la fonction morale de la comédie latine (fonction fortement remise en cause par Florence Dupont par exemple). La fin de la pièce des Bacchis n’est ainsi guère morale…
Le corrigé du chromato du texte de Plaute
Le VOICI (NB : il y a des prénoms sur les diapos du milieu, c’est parce que je n’ai quasiment rien eu à retoucher sur la proposition de ce groupe de vos camarades de l’an passé, il était donc normal de faire honneur à ce travail).
Le voici sans traduction, pour vous entrainer.
Bonnes révisions à toutes et tous et bonnes vacances !
PS : Celles et ceux que l’histoire de l’éducation (ou celle de la violence puisque dans l’antiquité éducation et violence étaient intimement liées) intéresse trouveront ICI une étude synthétique et passionnante… Comme quoi l’éducation à l’ancienne dont parle Ludus a perduré bien après l’époque de la pièce !