Archives de catégorie : Poésie

Vos traductions du Carmen 51

Romain et Timothée

Cet apollon est l’équivalent d’un dieu,
Il semble même les surpasser si cela est permis.
Cet apollon qui est près de toi
et qui te regarde et t’entend constamment.
Je suis malheureux qu’il te regarde tandis que tu ris doucement
Car l’on m’a retiré tout ce que je suis.
En effet, quand je t’ai vue Lesbie,
J’ai perdu la voix de ma bouche,
Même ma langue se fige, subtile sous mes articulations
Un feu intérieur se répand dans mes veines,
bourdonne dans mes oreilles et aveugle mes yeux.
Marine, Otman et Maximilien vous présentent leur incroyable traduction poétique : 
Pour moi, il devient l’égal des dieux
Si c’est permis il les surpasse en mieux
Lui, installé devant toi à chaque instant
Te regarde, t’entend
Jérémy
Celui-là me semble ressembler à un dieu,
Si les dieux peuvent le permettre, celui-là me semble être supérieur aux dieux
Sans arrêt, celui qui s’assoie devant toi, t’aperçoit et t’entend délicatement riant.
Je suis malheureux à cause de toi, Lesbie, qui as retiré tous mes sens.
Je t’ai vue, Lesbie, et en même temps, plus rien ne m’appartient de ma voix dans ma bouche.
Sous mes articulations, ma langue se fige
Une flamme prend place de son propre résonnement du son.
La nuit recouvre les lumières de mes yeux et de mes oreilles.
Élise & Rizlène
Tel un dieu il me semble être,
Plus qu’un dieu même, si les dieux le permettent
Assis face à toi, il t’écoute et t’admire sans cesse.
Un léger rire, à moi pauvre tristineux
en raison de mes sens malheureux
A peine t’ai-je aperçu, la voix me manqua
Julien
Il semble être l’égal d’un dieu, et,
si cela est permis, il semble même les surpasser.
Celui qui, assis face à toi sans cesse te regarde et t’entend,
lorsque, lentement, tu ris
malheureux je suis.
Car l’ensemble de mes sens, elle me les a pris.
Dès le moment où, Lesbie, je t’ai vue
La voix dans ma bouche n’était plus.
Sophie
Cet homme, à mes yeux, est pareil à un dieu.
Cet homme, s’ils l’accordent, surpasse même les cieux.
Cet homme, lui assis face à toi et sans cesse,
Te regarde et t’entend, toi qui ris doucement.
Quant à moi, je souffre de songes pernicieux
Car tu m’as retiré tous mes sens, tous mes biens.
Quand je t’ai aperçue en croisant même tes yeux,
Dans ma bouche et mon corps, ma voix criait en vain.
Ma langue s’immobilise, et mes membres s’enlisent
Brûlent d’une douce flamme qui torture mon âme.
Mes oreilles s’enferment, le silence me lasse
La nuit ferme mes yeux, les voile puis m’efface.
Salomé
Celui qui, assis face à toi,
Peut passer chaque instant à te regarder et à t’entendre 
Celui-ci alors me semble être l’égal des dieux 
Et, sans volonté de les froisser, il les surpasse même
Ton rire, voila ce qui brouille mon esprit
Et me voila malheureuse désormais
Et de tout mon corps et de toute mon âme qui s’émeuvent
Il ne sort que mon silence 
Eliott et Maximilien
Cet homme me paraît l’égal de Dieu,
Lui, si cela plaît au dieu, leur est supérieur
Celui qui te fait face, te regarde
Et t’écoute sans cesse.
Laure 
Il est selon moi tel un dieu 
Lui qui te fait face et qui jouit du plaisir de t’écouter 
Te voir lui adresser des sourires engendre chez moi un mal
Alassane
Cet homme me semble divin
il paraît être au dessus des dieux.
L’individu qui, assis devant toi te regarde et t’écoute tout le temps.

Sana et Inès

Cet homme  s’apparente à un dieu
Cet homme, si cela était permis, surpasserait les dieux,
Face à toi il est assis,
Il te regarde, sans cesse et t’apprécie.

Lorsque tu ris doucement, je suis vulnérable
Tous les sens tu me les as retirés,
A ce même moment, Lesbie je te contemple,
Les mots de la bouche tu m’as ôtés.

 

 

Catulle, Poésies, V, vos traductions inspirées

Charlotte, Lucie, Amandine

Vivons ma Lesbie et aimons-nous aussi,
Laissons les sévères anciens,
Et leurs rumeurs qui ne valent rien !
Autant qu’ils le veulent les soleils meurent et reviennent,
Mais nos vies brèves une fois seulement s’éteignent,
Et il nous faut dormir cette nuit infinie.

Julia, Yaëlle, Tasnim

Vivons ma Lesbie et aimons-nous
Laissons couler ces pensées
de vieillards arriérés
Les soleils peuvent mourir et ressusciter
Mais pour nous la lumière éphémère s’éteint à jamais
La nuit est éternelle et doit être dormie.

Hannane

Vivons et aimons-nous ma Lesbie
Que les rumeurs des vieux aigris
ne nous atteignent pas
Les soleils se couchent et se lèvent
Mais nous, nous mourrons dans les rêves

Kimberley, Naya et Anaïs

Ma Lesbie vivons et aimons-nous au grand jour,
Les rumeurs des vieillards grincheux,
N’atteindront plus notre amour,
Le jour peut décliner et renaître,
Puisque pour nous la vie est une lumière brève,
Alors que la mort est une nuit perpétuelle.

François, Jérémy, Adrien

Vivons, ma Lesbie, aimons-nous
Et n’écoutons pas les médisances des vieux sévères,
Elles sont négligeables.
Les soleils peuvent mourir et revenir,
Alors que pour nous la vie est brève et ne dure point
Il nous faudra dormir une nuit sans fin.

Marie, Astrid, Lou, Garance

Donne moi mille baisers, ensuite cent
puis mille autres, et encore cent
ensuite jusque mille autres et encore cent
ensuite, quand tu m’auras embrassé de multiples fois
arrêtons de les compter
pour que personne ne puisse nous envier

Léo, Mattis et Safin

Ma Lesbie, vivons et aimons-nous
Ignorons les critiques et légendes
De ces vieux croûtons jaloux
Le phœnix renaît toujours de ses cendres
Mais pour nous la vie est brève
Et nous dormirons une longue nuit sans grève

Nestor, Arthur et Nicolas

Aimons-nous (ma Lesbie) et vivons aussi
Laissons les rumeurs des vieux
Elles ne nous atteignent pas
Les soleils peuvent mourir puis rebriller
Alors que notre vie est courte et ne dure pas
Il faudra dormir une nuit perpétuelle

Pour prolonger le souffle poétique…